Laos

Mon impression finale du Laos, ou plutôt devrais-je plus humblement dire de Luang Prabang, puisque nous n'avons fait que cette ville, et encore uniquement trois jours, est que c'était parfait. Moins on aurait regretté et plus on s'y serait possiblement ennuyé.

Les gens sont gentils, souriants et, ici et là, en cadeau, on nous dit quelques mots en français. Il règne là une atmosphère de calme qui manque si souvent en Asie. On se retrouve, pour ma perception toute personnelle, dans un monde hippie oublié des années '70. On y croise des jeunes et moins jeunes, sacs au dos, cheveux embroussaillés, bisous de pacotilles en évidence, sandales de cuir et pieds sales. Beau monde à l'apparence nomade de je m'en foutisme sympathique, semblant à la recherche d'un idéal d'un autre temps: interdit de consommation et religion d'amour et de tolérance, propre à cette époque et encore présente ici.

Nous nous sommes promenés, avons déambulé paresseusement sur la grande rue principale qui mène à la rivière dont j'oublie le nom et qui rejoint le Mékong sablonneux. Quelques haltes café, jus de fruit, bière sur le parcours, obligatoires sous le soleil dévastateur. Nous avons traversé un pont de bambou chambranlant pour nous retrouver dans une zone vierge, inhabitée, donc retour presqu'immédiat à la case départ. Balade navigation sur le Mékong dans une pirogue vétuste, sale, bruyante et probablement pas sécuritaire selon nos normes. Tourisme inconscient et intrépide, incontournable, à faire absolument pour tuer le temps qui ici règne en maître absolu.

7000 kips en droit de traverse

Ici comme ailleurs, faut bien faire de l'entretien. Dois-je souligner que les normes de sécurité ne sont pas rigoureuses?

La rencontre de la rivière et du fleuve Mékong.